lundi 18 juin 2012

Choquequirao - Machu Picchu

Après la Bolivie, direction le Pérou pour un très très court séjour. Et l’unique réelle étape dans ce pays sera Cusco (ville ultra touristique).
Dans l’hôtel où j’étais à Cusco, j’ai fait la connaissance d’Oded. Il devait faire le trek « Choquequirao – Machu Picchu » avec un Finlandais qui a finalement abandonné l’idée par manque de temps. Heureux d’apprendre que François et moi allions faire ce trek, il se joindra à nous.
Le lendemain de mon arrivée dans l’ancienne capitale inca, François débarquera à son tour et nous nous mettrons tous les 3 autour de la table pour discuter du trek. Discussion très rapide puisqu’en 1/2h, on aura préparé notre trip (7 jours de marche + 1 jour de visite du MP) mais on aura surtout décidé de la date de départ. Le lendemain matin… Il est 15h et on n’a rien du tout si ce n’est une bonne dose de motivation.  C’est parti pour l’achat des tickets pour le MP et surtout pour les courses… On a décidé de le faire en autonomie et de tout porter nous-même. On aura donc 7 jours de nourriture sur le dos… C’est là que je verrai ce que vaut réellement mon sac à dos.


Départ du trek à Cachora pour rejoindre en 7 jours Aguas Calientes. 
Total des courses : plus de 120 km de marche...

1er jour : Le départ
C’est parti pour 7 jours de marche ! Départ de Cusco à 5h pour finalement arriver à Cachora vers 9h30. Un responsable du ministère nous fera signer directement une décharge concernant la traversée du pont du lendemain. Avec l’empreinte de l’index comme signature…

En avant ! Départ de Cachora avec plus de 25 kg sur les épaules...

Un quart d’heure plus tard, c’est parti ! Durant les 2 premières heures, c’est principalement plat. Profitons-en car ça ne va pas durer… On est à +/- 2850 mètres d’altitude et on va descendre jusqu’à la rivière située 1300 mètres plus bas… En avant pour quelques heures de descente… On arrivera au campement, juste au bord de la rivière, vers 16h30. Les mollets, les cuisses et les genoux déjà bien fatigués après cette première journée…
                                                                                



2ème jour : Choquequirao
Départ du campement à 6h pour attaquer les 1500 mètres de grimpette qui nous séparent du Choquequirao. Première activité de la journée : traverser la rivière dans une cage suspendue à un câble. Il y a 2-3 mois, il y avait un pont. Ce dernier a lâché (suite à un orage je pense) et on nous avait dit en ville qu’il était très dangereux de traverser la rivière (voire même impossible). Ceci dit, après avoir pris nos renseignements dans 2 agences de trek différentes, on se rendra compte que c’est totalement possible. Possible mais légèrement risqué puisque le ministère nous fait quand même signer une décharge où il se lave les mains en cas d’un quelconque accident.
Pour rejoindre le Choque, ça ne fait que grimper. Et on va bien suer (enfin, surtout moi) ! On le rejoindra finalement pour le dîner, aux alentours de 12h30. Il n’y a personne sur le site si ce n’est un Australien. Le pied total ! Seul sur un site si magnifique. On se posera au milieu du gazon pour prendre notre dîner bien mérité.

Surplombant le Choquequirao.


Chaque dîner, ce sera la même chanson : thon, avocat, oeuf, citron et du pain (pour les 5 premiers jours ; après, ce seront des biscuits salés). Très bon !

Le Choquequirao est surnommé la « petite sœur du Machu Picchu » car les similitudes entre les 2 anciennes cités incas sont assez frappantes. Selon les archéologues, le site pourrait être 3 fois plus grand que le MP… Pour l'instant, seulement 30 à 40 % du complexe sur lequel le Choque s'étale a été fouillé. Ca offre de belles perspectives !






Esteban, Zia et Tao, à bord du Grand Condor... 
Ils étaient 5 à survoler le Choque ! Superbe.

Au bout de 3 heures de visite et de balade dans les ruines de ce futur lieu ultra touristique, nous reprendrons la route afin de ne pas accumuler trop de retard sur le programme. Il nous faudra encore grimper quelques centaines de mètres afin d’arriver au sommet du col, à +/- 3350 mètres. Ce qui fait qu’en une journée, on sera monté en altitude de 1800 mètres… Mais qui dit montée, dit également descente… C’est parti pour la descente donc. On finira la journée très tard, à la lampe frontale mais surtout sans eau… Il ne nous reste plus rien à boire. Par miracle, on trouve des figues de barbarie (fruits de cactus... Ouais, celui qui a trouvé ce nom s'est bien creusé la tête...) qui vont nous désaltérer un moment. Un peu plus tard, on trouvera un petit filet d’eau qui permettra de remplir nos bouteilles. On passera notre 2ème nuit dans une maison abandonnée, au milieu de nulle part ! Quelle journée… 

Oded à la recherche de figues de barbarie...

3ème jour : Day off
Nouvelle dure journée qui se profile à l'horizon... Nous devons descendre jusqu'au "Rio blanco" pour ensuite remonter à nouveau plus de 1000 mètres. Cette journée sera à coup sûr la journée la plus difficile pour moi. Un vrai "day off". Une fois la rivière traversée et les bouteilles remplies d'eau claire et pure (on l'espère), nous voilà partis à l'assaut des innombrables lacets qui dessinent la montagne. Et au bout de 5 minutes mes jambes me lâcheront. Il me sera impossible de marcher plus d'une minute sans m'arrêter quelques secondes !

BREAK !!! Moment "biscuits salés" pour tenter de reprendre des forces. 

Finalement, on arrivera à Maizal aux alentours de 13h et on ne bougera plus de la journée... Après-midi "relax". Ca devrait me faire le plus grand bien ! 
A Maizal, il n'y a que 2 maisons et un habitant pour le moment. Ce brave monsieur nous a échangé 3 épis de maïs (cuits) contre un paquet de biscuits ! L'échange était plus qu'honnête d'autant plus que le maïs était délicieux (mais les biscuits aussi ) !


4ème jour : C'est reparti !
Le fait d’avoir eu quelques heures de repos la veille a totalement transformé mes jambes ! J’ai l’impression d’en avoir de nouvelles et me voilà parti pour ne plus connaître aucun souci physique. Quel plaisir de marcher quand le corps répond présent à 100% !




Durant cette journée, on fera une nouvelle fois beaucoup de grimpette pour atteindre le col de Yanama (+/- 4160m). Une fois qu'il sera passé, nous descendrons rejoindre le village de Yanama. A l’entrée du village, une dame nous invite à loger chez elle. On refuse gentiment car il est encore tôt et on préfère continuer à marcher un peu, au moins jusqu’à la dernière maison du village (à 45 minutes de marche). Ce sera notre nuit la plus froide. Merci l'altitude...

Excellents sentiers !

La dernière maison du village possède une pelouse pratiquement horizontale et offre une magnifique vue sur le village. Oded demandera à Andersson (gamin de 10 ans) si on peut loger chez eux. Ses parents sont partis avec les mules et ne rentreront que le soir. Après avoir planté les tentes, Andersson (prénom typiquement péruvien, vous en conviendrez) nous proposera de jouer au football avec sa petite sœur ! Chouette moment.

5ème jour : La journée "On se prend des baffes tellement les paysages sont magnifiques"

Départ matinal de Yanama.

Réveil à 5h... Et surprise, il y a du givre sur la tente... Comme quoi la nuit était bien caillante. Raison pour laquelle j'ai vraiment mal dormi. De Yanama, on va monter jusqu'à un nouveau col qui est situé à plus de 4600 mètres et où la neige pointe le bout de son nez. Durant l'ascension jusqu'à ce col, les sommets enneigés se succéderont ! La vue que l'on a lors du passage est tout simplement magnifique. Depuis hier, les paysages sont de plus en plus fabuleux. Après chaque montagne, de nouvelles "cartes postales" s'offrent à nous. Alors arrivé au passage, la vue était telle qu'on en est resté scotché ! 

Petite pause pour profiter un instant de ces paysages. On vient de tout en bas...


... et on doit descendre là en-bas. 


Oded, François et moi au passage à plus de 4600 mètres. Vent glacial...

De là, on est redescendu jusqu'à un petit village. Vu notre arrivée précoce, nous déciderons de continuer 2h pour finalement arriver à Colpabamba vers 17h. On finira la journée bien fatigué après cette nouvelle grosse étape. Ceci dit grâce à ces 2h supplémentaires, on prend un peu d'avance sur les 2 dernières journées qui devraient être plus tranquilles (mon œil, ouais !).

6ème jour : Premier aperçu du Machu Picchu
Comme d'habitude, départ matinal de Colpabamba pour rejoindre un camping situé à 4h d'Aguas Calientes et qui nous offre une vue sur le Machu Picchu. On commencera la journée par de la descente. Mais plus tranquille puisqu'on longe la rivière. Une fois cette dernière traversée, en avant pour une montée de... +/- 1000 mètres. Pour changer... Avant d'arriver au camping, on s'arrêtera 45 petites minutes dans un site inca où l'on prendra un bon café bien mérité !

Arrivée à La Playa que l'on traversera en coup de vent.


Petit site Inca où nous prendrons notre café. 
On y aurait bien planté les tentes si l'eau ne nous avait pas manqué...

7ème jour : Aguas Calientes
Dernier jour de marche... Et c'est le plus facile. En principe, en 2h, on doit rejoindre Hidroelectrica. De là, il faut rajouter 2h pour rejoindre Aguas Calientes, cette petite ville où tous les touristes démarrent l'ascension (à pied ou en bus) pour rejoindre le MP. Vu la petite journée, on se fait plaisir et on ne se réveille qu'à 8h. En démarrant à 9h30, on est censé arriver à AC vers 13h30. La route est facile et le rythme imprimé est rapide. Ceci dit, Oded connaîtra quelques soucis de santé et nous n'arriverons à AC que vers 16h. Une fois arrivé dans l'hôtel, on s'écroulera sur nos lits, heureux que ce soit fini, mais surtout fier d’y être arrivé !


8ème jour : Machu Picchu
A nouveau, on se dit que c'est une journée peinarde... Mon œil ouais ! On quitte l'hôtel à 6h pour rejoindre en 1h l'entrée du Machu Picchu. Vu qu'on n'a plus nos sacs et que physiquement on est bien, on va littéralement manger ces marches (environ 5-600m d'ascension) ! Afin de se faciliter la tâche, il est possible de prendre un bus depuis AC pour rejoindre l'entrée. Une fois arrivé au MP, on s'est de suite dirigé vers le Wayna Picchu, sommet qui donne une chouette vue sur le MP. Et au sommet, on n’était pas loin d'avoir à nouveau grimpé 1000 mètres... 

Vue du Machu Picchu depuis le Wayna Picchu.


Une partie du MP avec le Wayna sur la gauche.

D'excellents tailleurs de pierres ces Incas ! 


Tondeuse naturelle... Sur le site, il y a quelques lamas qui se régalent avec l'herbe. 
Ca évite de devoir la tondre... 


Oded, François et moi, heureux d'y être arrivé !

Finalement, on restera 7h30 sur le site à se promener parmi les différents bâtiments. On ne prendra pas de guide puisqu'ils ne sont pas d'une réelle utilité ici... Ils ne savent pas grand chose ! Il n'y a aucun document qui explique à quoi servait le MP. Tous ce qu'ils racontent ne sont que suppositions. Et ils le disent : "Ici, on pense qu'ils faisaient des sacrifices... Ici, c'était certainement un temple...". Autant prendre un bon bouquin qui sera un aussi bon guide.



Le retour sur Cusco sera aussi bien éprouvant. Le lendemain, on repartira vers Hydroelectrica, à pied, en 2h cette fois-ci ! Il est possible de faire ce trajet en train mais bon, c'est 12$ et ça dure 1 heure. Alors autant se farie mal une dernière fois. De là, on a pris 2 taxis : 1 jusque Santa Thérésa et un jusque Santa Maria. Total : 14 soles par personne pour 1h de trajet. De Santa Maria, on a pris un combi (un van) pour 25 soles et 4h de route. Total des courses : 39 soles (+/- 11 €) pour rentrer d'AC à Cusco en +/- 8h de temps... Le train ira plus vite mais coûte plus de 220 soles (au minimum)…

Ce trek est tout simplement merveilleux ! Et tous les 3, on le conseillera à toutes personnes désireuses de faire un trek qui n'est pas touristique pour un sou et dont l'arrivée se situe au Machu Picchu. Ceci dit, il vaudrait mieux se dépêcher. Car lors du 5ème jour, après le passage à plus de 4600 mètres, on a eu la désagréable surprise de tomber nez-à-nez avec des bulldozers. D’après un des ouvriers, d’ici 10 mois, ils auront construit une route pour rejoindre Yanama. Etrange de construire une route pour Yanama… En discutant avec un habitant de La Playa, il nous dira que d’ici 2 ans, le ministère voudrait avoir fini cette route qui mènera finalement au… Choquequirao. Fini l’époque où l’on était 5 sur le site, où l’on mangeait sur la pelouse. D’ici 2-3 ans, des ptits bonshommes en uniformes et un sifflet en bouche vous rappelleront à l’ordre si vous voulez manger au milieu du gazon... Et Yanama perdra tout son charme... 

C’est par ce magnifique trek que mes 9 mois de voyage prennent fin ! Fin d’un premier voyage qui en appelle un autre… A quand le deuxième ?

mardi 5 juin 2012

La Paz & le lac Titicaca

La Paz, capitale la plus haute au monde !
A peine arrivés à La Paz, on regrettait déjà de ne pas être restés plus longtemps à Sucre. Les degrés de Sucre nous manquaient à La Paz... Le fait d'être monté en altitude expliquait certainement cela. Puis l'incroyable pollution de ces dinosaures que sont ces vieux bus rendait l'air difficilement respirable. On a débarqué à La Paz vers 7h40... Et la matin, ça caille ! On se réjouissait de prendre nos sacs pour mettre une petite laine. Mais surprise, nos sacs n'étaient pas dans la soute... Ca, c'est pas cool... Finalement, on récupérera nos sacs qui étaient dans un autre bus qui est arrivé 1h plus tard... 

Comme prévu, la soirée, on la passera dans un restaurant suisse en compagnie de Camille et Jérémy pour manger une délicieuse fondue... Certainement le repas "bolivien" le plus cher mais également le plus délicieux !

Camille, Jérémy, Gary, Zach et moi dégustant cette incroyable fondue suisse !

Les autres jours à La Paz auront été consacrés à l'achat de quelques babioles. Il y a tellement de magasins "pour touristes" qu'on peut s'y perdre pendant des heures. Et pour s'y perdre, on s'y est bien perdu avec Gary. Des écharpes, des pulls, des ponchos, des sacs, des tentures, des instruments de musique... A coup sûr on peut y trouver son bonheur. 

Au début de la rue, il y a quelques magasins, dit de "sorcières". On y trouve vraiment d'étranges choses. Et les plus étranges sont certainement les foetus de lama séchés (sur la droite à l'entrée)... Oui des foetus ! Pourquoi ? Sous chaque nouvelle construction, on en enterre un afin de protéger la maison... J'en ai pris 5-6 avec moi. J'espère juste passer les frontières sans soucis...

Vue sur l'Illimani, qui culmine à 6462 mètres. 

Un exemple d'une des nombreuses fresques qu'on peut voir un peu partout en Bolivie.

Un métier très populaire en Bolivie : cireur de chaussures. 
Chose étonnante, ici, à La Paz, pas loin de la moitié des cireurs se cachent 
le visage afin de ne pas être reconnu car ils estiment faire un métier dévalorisant. 

Si c'est pas mignon...

Après La Paz, direction Copacabana et le lac Titicaca. Je me retrouve à nouveau seul puisque Gary et Zach restent encore un peu dans la capitale bolivienne.

Arrivée sur l'Isla del sol.

Le lac Titicaca est le lac navigable le plus haut au monde. Il est situé à plus de 3800 mètres d'altitude et mange une partie de la frontière entre la Bolivie et le Pérou. En étant bon nageur voire bon au pédalo, il est donc possible de rentrer sur le territoire voisin en toute illégalité...
Plusieurs petites îles se trouvent sur le lac. La plus célèbre et la plus grande est "l'Isla del Sol" qui est située coté Bolivien. A l'époque des Incas, l'île était un sanctuaire où se trouvait un temple avec des vierges dédiées au dieu Soleil. C'est de là qu'elle tient son nom.

La douche et la toilette, de mon hôtel, au bord du lac...

 Un exemple d'un bateau typique que l'on retrouve sur le lac Titicaca...
 Mais ce n'est pas avec un bateau pareil que l'on rejoint les îles...

Une Bolivienne, pas souriante pour un sou, promenant sa meute de mulets. 

Vue sur le lac depuis l'Isla del Sol... 



 


Vue sur les Andes et sur l'Isla de la Luna 

Coucher de soleil derrière les collines de l'Isla del Sol...

Coucher de soleil sur le lac...

La Bolivie, c'est déjà fini ! Malheureusement. Seul regret : ne pas avoir été au nord, dans la jungle bolivienne ! Ceci dit, ça me fait une bonne excuse pour revenir...

A présent, cap sur le Pérou...

jeudi 31 mai 2012

Potosi & Sucre

Une fois le salar terminé, tous les 5, nous nous sommes dirigés vers Potosi. C'est là que nos routes se sont séparées. Mais avant que Nikolas et Vidar ne rentrent à Aldea Luna, nous sommes tous les 3 allés jusqu'à un cratère qui offrait une eau naturellement chaude à une température plus que parfaite !

Le fameux cratère qui aura déjà fait quelques victimes
 puisqu'il est déconseillé de nager en plein centre au risque d'être aspiré...

Potosi est également connue pour être la ville minière de la Bolivie. Mines d'où l'on extrait de l'argent. Des excursions dans les mines, où le risque zéro n'existe pas, sont possibles. Si le sentiment de voyeurisme est présent chez beaucoup de touristes qui effectuent cette excursion, il est vite balayé par les remerciements des mineurs lorsque nous leur offrons quelques "cadeaux" : de l'eau, des feuilles de coca, de l'alcool à... 96% ou de la... dynamite ! Acheter de la dynamite et tout ce qui va avec est totalement légal à Potosi !

 Achat de feuilles de coca pour les mineurs. Ce genre de petits magasins se trouve 
dans toutes les rues, à tous les carrefours des villes boliviennes.

 Entrée dans la mine. Notre guide (j'ai oublié son nom, oups) nous rassurera en nous disant qu'on n'est pas au Chili ici et que la mine compte 220 entrées/sorties... 

 Distribution d'eau à l'un des plus vieux mineurs (celui du milieu). Il a la soixantaine. 
Le plus jeune mineur a 12 ans... C'est assez marquant de voir les conditions dans lesquelles les mineurs travaillent. La chaleur, le manque d'air et le travail physique rendent ce métier très pénible. 

C'est pas fait pour les grands la mine !

A Potosi, j'ai fait la rencontre de Gary avec qui je voyagerai jusqu'à Sucre. Arrivés à Sucre, on a l'impression d'avoir quitté la Bolivie. La ville possède d'innombrables bâtiments coloniaux dans un état remarquable. La ville est très vivante et ses 2 principaux marchés (mercado central et campesino) vous comblent de bonheur puisque tout s'y trouve.

Vue sur une partie de la ville depuis le toit d'un couvent.

Je me poserai quelques jours à Sucre. L'auberge regorge de monde. Surtout de francophones. Au final, les journées auront été consacrées à des balades en ville ou dans le marché soit pour manger un plat bien copieux pour moins d'1,50 € ou pour boire un jus de fruits frais ! Les jus de fruits de la Bolivie vont clairement me manquer à mon retour !

Une délicieuse "Milanesa" (escalope panée) pour moins d'1,50 €. 
Ce sont les prix au marché, là où la plupart des Boliviens mangent. 
Si l'on va dans un resto pour touristes, les prix varieront entre 3 et 9 € en général.

2 verres de jus de bananes/fruits de la passion pour 0,40 €...

Voici le morceau d'une falaise qui fait quelques centaines de mètres de long et sur laquelle on retrouve les empreintes de 332 espèces de dinosaures... C'est la plus grande concentration d'empreintes de dinosaures au monde. Seul bémol, il est impossible d'approcher le mur de très près...

Une partie de ce long mur. Les empreintes ont été découvertes 
par l'usine de cimenterie qui exploite la montagne.

Petite photo souvenir (Camille, Gary et les Jérémy) après cette grande et mémorable excursion, au mur des dinosaures, que Gary nous aura proposée... Photo prise les pieds dans une décharge... 

 Matinée escalade avec Zach, Gary et Jérémy. Superbe activité !

Après la montée (d'une vingtaine de mètres), en avant pour la descente en rappel.

Après avoir quitté Sucre, Gary, Zach et moi avons pris la direction de La Paz où nous devons retrouver Camille et Jérémy pour une fondue suisse...