lundi 31 octobre 2011

Everest Base Camp & Gokyo



En arrivant au Népal, j’avais en tête de faire, comme trek, le « Circuit des Annapurnas ».
Après discussion avec diverses personnes, mon choix changera et j’opterai finalement pour le trek du « Camp de base du Mont Everest »  (EBC) en passant par Gokyo.
Pour ce trek, nous serons 4 : Sanjit (notre guide), Franzi (Allemande), Alè (Guatemalienne) et moi-même.
Avant de partir, j’avais des appréhensions sur mes capacités physiques à faire un trek en haute montagne. Ce n’est pas un trek de 5 jours…  c'est quand même 16 jours l'air de rien. Et puis comment allais-je gérer l’altitude puisqu’on allait quand même se trouver très souvent au-dessus de 4500 m (avec des pointes à plus de 5300 m) ?

Jour J : KTM – Lukla (2810m) – Phakding (2650 m)
Vol de Katmandou pour Lukla prévu vers 9h30. Finalement, nous embarquerons vers 11h30. Les retards sont ultra fréquents et il ne faut pas s’attendre à avoir un vol à l’heure prévue. Après avoir embarqué dans un petit avion de 16 places, nous décollerons pour Lukla que nous rejoindrons en 40 minutes. La piste est très très courte et est en pente ascendante afin de ralentir un maximum les avions qui se posent… C’est très impressionnant puisque l’aéroport se trouve en plein milieu des montagnes.
Le sac au dos, nous démarrerons notre journée par une randonnée de 3 heures pour rejoindre Phakding que nous atteindrons  vers 16h30 (on s’est arrêté pour dîner pendant 1 heure). La rando du jour aura été assez facile puisqu’on est descendu de presque 200 mètres.

La très courte piste de l'aéroport de Lukla.

Jour 1 : Phakding (2650 m) – Namche (3450 m)
Après un ptit dèj pris à 7h30, nous démarrerons une journée qui s’annonce assez hard pour nos jambes… En effet, en plus ou moins 7h, nous serons montés d’environ 800 mètres. Le début de la rando est assez simple. Ca monte très légèrement.
Arrivé à Gorsalle, les choses se corseront. On fera 600 mètres d’ascension en 3 bonnes heures. Avec les sacs au dos, on sentira nos jambes en fin de journée. Et durant ces 3 heures, il n’y aura pas un seul petit mètre de plat ou de descente… Que de la montée… Soit, nous arriverons vers 15h30 à Namche avec les jambes qui réclameront un peu de repos. Pas de chance, l’hôtel se trouve sur les hauteurs de Namche..

Namche, perdu entre les montagnes.

Jour 2 : Acclimatation à Namche
Le 2ème jour du trek est une journée d’acclimatation à Namche. Afin d’être sûr que l’altitude ne soit pas déjà un problème pour nous, nous ferons une petite rando de 3 heures qui nous amènera à un point de vue très sympathique (qui se trouve à +/- 3850m) sur le Mt Everest. Avant d’y arriver, nous passerons par l’aéroport de Namche… Aéroport dont la piste n’est pas asphaltée mais bien empierrée… On ne verra malheureusement aucun avion atterrir ou décoller de là.

Premier aperçu du Mt Everest (la pointe au milieu de la photo derrière la grosse montagne). 

Jour 3 : Namche (3450 m) – Tengboche (3880 m)
Départ de la rando du jour vers 8h afin de rejoindre Tengboche (3880 m). Le début de journée nous fera descendre à 3250 m. La suite, elle par contre, nous fera monter de 600 m pour arriver à Tengboche. L’endroit est superbe et offre une vue magnifique sur le Mt Everest, Lhotse et Lhotseshar. Le lodge où nous serons, sera le seul lodge où nous n’aurons pas de couverture. Le sac de couchage sera insuffisant et durant la nuit, le température n’atteindra que 5° (dans la chambre), je ne fermerai pas très souvent l’œil. 

Magnifique vue depuis Tengboche sur le Mt Everest (caché derrière la grosse montagne).

Jour 4 : Tengboche (3880 m) – Dingboche (4360 m)
Enfin une rando plus tranquille. Aujourd’hui, rien de bien compliqué au programme si ce n’est 2 petites ascensions. Durant le trajet, je ferai la connaissance de 2 Danois qui font le même trek que nous mais sans guide. Plus les jours avancent, plus les personnes voyageant sans guide et sans porteur se font nombreuses.

Jour 5 : Acclimatation à Dingboche
Dingboche, lieu de notre 2ème jour d’acclimatation. La mini rando du jour nous amènera en hauteur à un nouveau point de vue. Ceci dit, après 15 minutes d’ascension, les maux de tête se feront si persistants qu’il sera préférable pour moi de rebrousser chemin et de rentrer à l’hôtel. Sanjit et les filles continueront la rando. Ils seront de retour 3 heures plus tard.


Jour 6 : Dingboche (4360 m) – Lobuche (4910 m)
Passé les 4000 m, on n’aperçoit plus trop d’arbres. Alors à 4400 m, on n’en aperçoit plus du tout, mais on a des vues magnifiques sur les montagnes qui nous entourent. Seulement, si la vue est magnifique, le corps, lui ne sera pas trop ravi de cette présence en haute altitude. En effet, comme la veille, je démarrerai le trek avec des maux de tête que je garderai pratiquement jusqu’au lendemain matin. Comme les 2 derniers jours, la nuit sera très courte malgré 10h de présence au lit. Pas moyen de fermer l’œil. En cause : les maux de tête et le froid.

Dingboche, le matin en démarrant la journée.

Jour 7 : Lobuche (4910 m) – Gorakshep (5170 m)
LE jour tant attendu arrive. L'objectif, pour lequel nous marchons depuis 1 petite semaine se pointe à l’horizon : le camp de base du Mt Everest . Nous quitterons Lobuche vers 7h et sans maux de tête… Malheureusement, ceux-ci réapparaitront avant d’arriver à Gorakshep. Vers 9h30, nous arriverons à Thokla. C’est une place au sommet d’une colline qui est dédiée à toutes les personnes ayant trouvé la mort lors de l’ascension du Mt Everest. Vers midi nous atteindrons Gorakshep. Nous prendrons possession de notre chambre d’hôtel dans lequel nous laisserons nos sacs. Après avoir enfilé un plat de pâtes, nous prendrons la direction du « camp de base du Mt Everest » (EBC). A peine quitté Gorakshep, les maux de tête reviendront et de plus belle manière. Je prendrai une pause d’une vingtaine de minutes afin d’atténuer la douleur pour ne pas devoir faire demi-tour, comme à Dingboche. De Gorakshep à l’EBC, il nous faudra 2 heures. Lorsque nous y arriverons, il n’y aura plus grand monde. La plupart des gens sont passés avant nous. Le camp de base où se trouvent les tentes des expéditeurs est situé à 20 minutes de marche (caché derrière la pierre). Il y avait pas mal de monde. Ce qui sous-entend, 2-3 expéditions certainement. D’ici, il est impossible de voir le Mt Everest. Il est caché derrière 2 montagnes. Ceux qui veulent s’attaquer à son somment doivent passer entre ses 2 montagnes avant d’apercevoir le sommet tant redouté. Lorsque nous serons de retour à Gorakshep, les maux de tête disparaitront. Il était temps…


Alèjandra, Franzi, Sanjit et moi-même au camp de base du Mt Everest. 
P.S. : Mt Everest, que l'on ne sait pas voir depuis l'EBC.

Jour 8 : Gorakshep (5170 m) – Orsho (4010 m)
Aujourd’hui, départ à 4h pour Kala Patthar avec les lampes frontales pour nous éclairer. KP est un point de vue situé à 5545 m d’altitude entre Gorakshep et l’EBC. De là, on peut voir le Mt Everest. Nous ne rejoindrons pas KP. Nous nous arrêterons environ 100 m plus bas, car à +/- 5450 m la vue est tout aussi bonne qu’au sommet de KP (et puis on n'est pas trop chaud pour continuer à monter...). On restera sur place 1h30 afin de voir le soleil se lever sur les montagnes. Après être redescendu et avoir pris le ptit dèj, nous quitterons Gorakshep vers 9h20 et arriverons à Lobuche vers 11h30. Là, les maux de tête de Franzi (l’allemande) et les miens seront très présents. Pour ma part, je n’en aurai jamais eu d’aussi forts. Sanjit (le guide) préfère que l’on redescende. Initialement, il était prévu que l’on rejoigne Dzonglha (4830 m) suivi de Cho La Pass (5368 m) et Dragnag (4700 m) pour aller vers Gokyo. Tout le monde étant d’accord, nous descendrons vers Orsho. Nous repasserons à Thokla et à partir de cet endroit, nous suivrons un chemin parallèle à celui emprunté pour la montée vers Gorakshep. Le chemin est merveilleux. On retrouve une nature plus verdoyante que les 2 derniers jours. Certains paysages me font même penser à l’Islande… Nous arriverons à notre hôtel vers 17h15. Ce sera la plus grosse randonnée du trek. L’hôtel est perdu au milieu de nulle part et c’est le seul batiment à Orsho. Je passerai une parfaite nuit ! Ca fait du bien.

Ca, c'est le Mt Everest !

Jour 9 : Orsho (4010 m) – Phortse (3800 m)
Aujourd’hui, nous continuerons le trek à 3. En effet, la veille au soir, Alejandra (la guatemalienne) a décidé de rentrer à KTM via Lukla. Ne se sentant pas bien et la fatigue étant présente, elle n’a plus la motivation pour remonter vers Gokyo. Sur les chemins empruntés aujourd’hui se succèderont petites montées et petites descentes. On ne croisera presque personne sur ce chemin pas très fréquenté du tout. Nous arriverons à Phortse vers 13h. Comme la veille, nous nous retrouverons dans un hôtel très calme où seuls 2 Autrichiens, un Sud-Africain ainsi que leurs porteur et guide sont présents. Comme la nuit précédente, celle-ci sera tout aussi bonne.

Jour 10 : Phorste (3800 m) - Nah La (4400 m)
Si l’on est descendu si bas pour s’éloigner un maximum des maux de tête, il faudra bien remonter pour rejoindre Gokyo. Comme les 2 derniers jours, nous emprunterons de somptueux chemins qui nous feront passer à travers des villages très rustiques. On a l’impression de quitter les sentiers battus. En tout cas, les sentiers très touristiques sont ailleurs. Après quelques heures de marche, nous arriverons à Nah La. C’est le seul hôtel dans le village. Comme à Orsho, il n’y a que ce bâtiment. Nous serons d’ailleurs les seuls à y loger. Je ne pense pas qu’ils doivent voir énormément de monde.

 Deux ptits népalais préparant leur sac pour emmener le troupeau de Yak à Nah La.

Jour 11 : Nah La (4400 m) – Gokyo (4790 m)
Après une nouvelle bonne nuit, nous quitterons Nah La pour rejoindre Gokyo. Au bout de 30 minutes de marche, nous « retomberons » sur le chemin Namche – Gokyo. On retrouvera donc énormément de touristes. Après une belle petite ascension, nous arriverons au 1er des 3 lacs de Gokyo. Après seulement 3 bonnes heures de marche, nous serons arrivés à Gokyo. Notre hôtel possède une terrasse qui donne une magnifique vue sur le 3ème lac. Il y a également une librairie à Gokyo. J’en profiterai pour acheter un livre (l’Alchimiste de Paulo Coelho). Comme l’aurait si bien dit Jean-François Manatane, « jamais au grand jamais », je n’ai été absorbé par un livre comme je l’ai été ici. Peut-être las des jeux de cartes et sudokus, le livre est tombé à point nommé. Toujours est-il qu'avant de m'endormir, j’aurai fini ce livre de 247 pages…Ben ça alors, ça ne me ressemble pas ! Altitude sickness…

Premier lac de Gokyo.

Jour 12 : Gokyo Peak (5360 m)
A l’ordre du jour : ascension du Gokyo Peak et puis repos (voire glandage) à Gokyo. Nous quitterons notre hôtel vers 4h30 pour apercevoir le lever du soleil sur l’Himalaya. Du pied de Gokyo Peak jusqu’au sommet, il y a un dénivelé de 585 mètres… Ascension que je bouclerai en 2 petites heures. Et sans maux de tête s’il vous plait ! Arrivé au-dessus, on est content de ne pas avoir fait demi-tour lorsque les maux de tête se montraient persistants. La vue est tout simplement magnifique. On possède une vue en 360° sur une partie de la chaine de l’Himalaya et l’Everest pointe le bout de son sommet. On a la chance d’avoir le soleil de notre côté (2 jours plus tard, il y neigera). Vers 9h20, nous rejoindrons l’hôtel pour prendre le petit dèj. Etant trop fainéant pour aller me balader durant le reste de la journée, je resterai à l’hôtel à jouer aux cartes avec Sanjit et un autre guide népalais. J’apprendrai 2 jeux népalais assez plaisants. Cette nuit sera la nuit la plus froide (dans la chambre). Le mercure atteindra 2°. C’est vraiment pas chaud… 

Sanjit (à droite) et moi devant cette magnifique chaîne de montagnes. 
L'Everest est à ma droite (le montagne la plus haute).

Gokyo (dans le bas à gauche) et ses 3 lacs.

Jour 13 : Gokyo (4790 m) - Phortse Thanga (3680 m)
Le trek touche à sa fin et il ne reste plus que de la descente… De la descente où quelques petites montées s’ajouteront au programme. En principe, la descente devait se faire en 4 jours. Ceci dit, comme nous sommes restés 2 jours à Gokyo, nous retournerons à Lukla en 3 jours. Après plus ou moins 7 heures de rando, nous arriverons à Phortse Thanga où il n’y a pas grand monde.

Gokyo, au départ de l'étape.

Jour 14 : Phortse Thanga (3680 m) – Monjo (2840 m)
Au réveil, surprise : de la neige ! Le début de la rando commencera par de la grimpette qui nous prendra 1h avec la neige qui s’intensifie. Arrivé à Mongla (au sommet à +/- 4000 m), la neige est belle et bien présente. Chacun est trempé par la transpiration accumulée durant l’ascension et le moindre arrêt nous rappelle qu’il vaut mieux continuer de marcher plutôt que de s’arrêter. Nous arriverons pour le lunch à Namche où j’y avais laissé des habits (un pantalon, un tee-shirt et une paire de bas). J’en profiterai pour me changer. Avant cela, j’avais fait tout le trek avec le même pantalon qui était dans un bien bel état… Nous arriverons à Monjo vers 15h10 après être resté près de 2h à Namche. Dans notre hôtel, nous croiserons un Hollandais qui voyage dans le monde depuis 4 ans !

A Mongla, la neige est bien présente ! Vivement la descente...

Jour 15 : Monjo –Lukla
Dernière journée de randonnée. On arrivera à Lukla vers 13h30 après avoir quitté Monjo vers 8h30. La fin est pénible puisque ça grimpe. D’accord, ce n’est pas Gokyo Peak, mais quand on sait que c’est fini, c’est pénible… Arrivé à Lukla, j’en profiterai pour m’acheter un beau tee-shirt bien propre et pour prendre une bonne douche bien chaude que je n’avais plus prise depuis un bon moment… Après ça, direction l’Irish Pub pour boire une bonne bière et jouer quelques parties de billard !

 Sur le chemin nous menant à Lukla.

Jour 16 : Lukla – KTM
Ptit dèj à 6h30, puis nous nous rendrons à l’aéroport vers 7h15 où nous prendrons l’avion vers 9h. Si l’atterrissage est surprenant, le décollage l’est encore plus sur cette petite piste. Lors de notre arrivée, nous avions rallié Lukla en 40 minutes. Ici, pour faire le chemin inverse, nous ne mettrons que 20 minutes.
Vers 9h20, nous poserons les pieds sur le bitume de la piste de KTM où notre trek prendra fin…

Notre Airbus A330...

Ce trek une fois fini, je constate que, physiquement, celui-ci n’était pas très difficile.
Durant ces 16 jours, j'ai croisé TOUTES sortes de personnes. Des enfants de 8-10 ans et même des pensionnés approchant la septantaine. Des formats "Astérix" aux formats "Obélix". Toute personne en bonne santé peut faire ce trek. Chacun doit se donner le temps d'y parvenir. Certains boucleront une journée de rando en 3 heures alors que d'autres auront besoin de 7 heures. Ce qu'il faut gérer, c'est l'altitude. Et pour ça, il n'y a pas 56 solutions. Certains médicaments vous aideront à supporter l’altitude. Une autre solution est de monter petit à petit sans se presser.
Ce trek n'est pas non plus une promenade de santé. Chaque jour, les hélicoptères de sauvetage effectuent plusieurs missions dans les montagnes. Il ne faut donc pas prendre le trek trop à la légère.
Si, au début, je voulais faire le « Circuit des Annapurnas », c’est parce qu’il peut se faire très facilement sans guide. Il y a tellement de monde qu’il faudrait le faire « exprès » pour se perdre.... D’après ce que j’avais lu et entendu, pour l’EBC, il valait mieux avoir un guide.  Ceci dit, j’ai croisé énormément de monde le faisant sans guide. L’avantage de le faire sans guide est qu’on économise pas mal d’argent et qu’on est plus libre d’aller où l’on veut. Nous avons eu la chance d’avoir un guide extra. Nous ne regrettons donc nullement de l’avoir pris. Ceci dit, certains touristes devaient être déçus d’avoir pris un guide au vu des capacités de ce dernier. Il est donc nécessaire de bien choisir son agence si l’on veut voyager avec un guide.

Le guide est-il vraiment utile pour faire l'EBC ?
-          ABSOLUMENT PAS, si vous désirez uniquement trekker. Les pistes sont faciles à suivre et il y a tellement de monde que si l’on croit être perdu, il suffit de demander son chemin.
-          ABSOLUMENT, si vous désirez avoir un échange afin de mieux connaitre le pays et les traditions du pays dans lequel vous trekkez. Si vous ne désirez pas uniquement marcher mais également avoir des échanges, prenez-en un. Et puis il s’occupe de tout pour vous.

Certains voyagent également avec des porteurs. L’avantage des porteurs est qu’ils portent notre gros sac. Durant la journée, on marche alors avec un petit sac contenant le stricte minimum. Dans ce cas, on peut alors se permettre un peu plus « de luxe » au niveau vestimentaire. L’avantage de ne pas prendre de porteurs est qu’on économise de l’argent.

Le porteur est-il vraiment utile pour faire l'EBC ?
-          ABSOLUMENT PAS, si vous êtes légèrement « aventurier ». Je portais un sac de 14 kilos. Ce qui est pas mal puisqu’en général, on conseille 12 kilos. Personnellement comme habits, j’avais (jusqu’au retour à Namche le 14ème jour) 4 caleçons, 4 paires de bas, 1 pantalon de randonnée, 1 pantalon en Gore-Tex, un polaire, une veste Gore-Tex, 1 bonnet, 1 paire de gant, 1 « protège-cou » et 2 paires de chaussures. Une paire de chaussures est suffisante, mais sachant que dans mes chaussures de marche j’ai des « cloches » au bout de X temps, j’ai préféré prendre également mes baskets.
-          ABSOLUMENT, si vous désirez avoir votre petit luxe personnel : un nouveau caleçon, une nouvelle paire de bas, un nouveau tee-shirt… tous les jours. Mais également si vous désirez être à l’aise pour marcher.

Je conseillerais ce trek à tout le monde ! Vous passez par différents paysages, tous plus beaux les uns que les autres. Et en chemin, il est possible de faire de bien belles rencontres !

Alors, foncez !

dimanche 2 octobre 2011

Katmandou (partie 1)

Après avoir obtenu mon visa à l'aéroport, à prix d'or, pour le Népal, j'ai découvert Katmandou (KTM) et plus précisément le coin de tous les trekkeurs : Thamel. Il y a un nombre incalculable de boutiques dédiées au trekking. On y trouve tout ce qui est nécessaire pour effectuer n'importe quel trek !


Je logerai une bonne partie du temps en faisant du couch surfing chez Hem. Il est guide au Népal et vit à Katmandou. Si la première nuit, j'étais seul dans la chambre, les nuits suivantes, un autre couch surfer s’invitera à la maison : David, un Américain.

Durant ces premiers jours passés à KTM, j’ai eu l’occasion de visiter 3 endroits :

Pashupatinah 

Pashupatinah est un temple dédié à l'Hindouisme. C’est le plus important temple Hindous au Népal. Il a été construit au bord de la rivière Bagmati qui est la rivière la plus sacrée du Népal puisqu'elle se jette dans le Gange. 



Lorsqu'un hindou meurt, il est brûlé au bord de la rivière. Son corps, recouvert de paille, brûlera lentement et ses cendres seront jetées dans cette rivière sacrée.
On peut également rencontrer quelques sadhus qui ont choisi la voie du renoncement et errent de lieux saints en lieux saints afin de s'affranchir de tout attachement.






Boudhanath


Boudhanath (ou Bodhnat) est l'un des principaux sanctuaires bouddhistes de la région de Katmandou. Le stûpa de Bodhnat, qui date du 14ème siècle, est l'un des plus grands au monde et est sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.




Kopan




Kopan est un monastère du Bouddhisme tibétain. Il a été construit en 1969 et doit son nom à la colline sur laquelle il a été construit. On y retrouve des hommes et des femmes de tous les âges. Des cours de bouddhisme sont également enseignés aux occidentaux.  



 " Puisse la paix régner sur Terre "






La vie à Katmandou




Ici, lorsque le soleil est de la partie, les enfants se retrouvent sur les toits des immeubles pour se livrer des combats à coup de "kite". Le kite (cerf-volant) est certainement LE jeu préféré des enfants et adolescents népalais. Même certains adultes retrouvent une âme d'enfant en se laissant prendre au jeu.
Le but n'est pas de voler le plus haut ou de s'amuser à voir voler son kite comme c'est le cas chez nous avec un cerf-volant. Ici, le but est de détruire le kite de son ou ses adversaires. En volant, il faut réussir à couper la ficelle du kite de l'adversaire avec sa propre ficelle. C'est tout un art. Yugen est d'ailleurs un maître puisqu'en 3-4 heures, il a réussi à briser 33 kites de différents enfants présents sur les toits de la ville et il n'a perdu que 2 combats. Un kite coûte 6 roupies, soit 6 cents.
Le kite peut atteindre de belles hauteurs : 400 ou 500 mètres facilement.