vendredi 17 février 2012

Patagonie (Argentine et Chili)

Bienvenue en Patagonie !

Après 41h30 de bus, j'ai enfin rejoint El Calafate depuis Buenos Aires. Petite ville ultra touristique de la Patagonie, région au sud de l'Amérique du Sud.

En Nouvelle-Zélande, le paysage change toutes les heures. 
Ici, en Argentine, le paysage était assez monotone durant 40h...

Arrivé dans l'auberge de jeunesse, je ferai la connaissance de Benoit et Holger avec qui je ferai un trek dans le parc national Torres del Paine. Pour s'y rendre, nous devons prendre un bus pour rejoindre Puerto Natales, village situé au Chili, tout comme le parc.
Avant de quitter El Calafate, je ferai une petite excursion d'une après-midi jusqu'au splendide glacier Perito Moreno. C'est un monstre de glace d'une superficie de 250 km² et d'une longueur de 30 kilomètres. C'est un des seuls glaciers de Patagonie qui ne régresse pas (il "avance" d'environ 2 mètres par jour...).



Après 3 jours passés à El Calafate, direction le Chili et plus précisément Puerto Natales. Après 4h30 de bus, 2 arrêts aux frontières pour sortir de l'Argentine et entrer au Chili, nous arrivons dans le très accueillant backpacker "Casa Lili".


Le lendemain de notre arrivée, nous prenons le bus pour nous rendre au parc national Torres del Paine où, dès notre débarquement, nous avalons les premiers kilomètres pour rejoindre le camping "Las Torres". Après avoir monté les tentes et y avoir laissé nos sacs, nous continuons à marcher 45 minutes pour rejoindre le point de vue sur les fameuses tours.

Trek "El W" (en rouge) dans le parc national Torres del Paine


A droite, les 3 "Torres".

Le deuxième jour, nous rejoignons le camping "Los Cuernos" qui est un camping payant. Suite à un feu assez conséquent et à des installations sanitaires problématiques, certains campings gratuits sont fermés. Nous n'avons donc que le choix de nous rendre dans ce camping payant qu'est "Los Cuernos".


A la fin de la deuxième journée, le vent s'est levé... Et chose assez impressionnante, il soufflait dans tous les sens. Certaines tentes s'envolaient du camping, pour d'autres, ce sont les arceaux qui cassaient. Heureusement, nos tentes auront tenu le coup...

Le troisième jour de marche se fait sans sac à dos... Ou presque... Nous laissons toutes nos affaires au camping et partons faire la vallée française. Magnifiques paysages accompagnés d'un temps radieux. Sur notre chemin, nous remarquons que le camping "Italiano" qui devait être fermé venait de réouvrir... En fin de journée, de retour au camping, nous plions bagage afin de nous rendre dans ce camping gratuit qui se trouve à +/- 1h30 de marche (au final, on aura fait plus de 31km et marché durant plus de 9 heures sur la journée...). Ca nous évitera de payer 6000 autres pesos chiliens. Somme monstrueusement élevée pour ce que le camping offre. Même les campings gratuits sont presque mieux équipés...

Vue depuis la "Valle del Francés"


L'équipe au complet au bout de la "Valle del Francés".

Le quatrième jour est consacré à la dernière partie du trek "El W" que nous faisons. Après 2h de marche, nous arrivons au refuge "Acampar Paine Grande" qui est le lieu où nous prendrons, demain, le bateau pour rejoindre l'autre coté du lagon afin de rentrer en bus sur Puerto Natales. Les autres le prendront bien dans 24h. Moi, je le prends de suite et décide donc de ne pas continuer avec eux jusqu'au refuge "Grey". La veille, lors de la rando dans la "Valle del Francés", la douleur dans mon genou est réapparue. Je préfère ne prendre aucun risque et donc rentrer. De plus, la motivation n'y est plus du tout... Y a des jours comme ça  ;-)

Arrivée dans la partie brûlée du parc... 

Image désolante d'une partie brûlée de ce parc. Plus de 14500 hectares sont partis en fumée suite à un acte stupide d'un touriste inconscient...

Durant tout le trek, l'unique boisson consommée était l'eau que la nature nous offrait (hormis la bière et le coca achetés au camping). Une eau bien fraîche, gratuite et en abondance venue tout droit des montagnes et glaciers !

De retour au backpacker, je passerai une agréable nuit en attendant le retour des autres le lendemain. A présent, retour vers le nord pour reprendre quelques degrés.

samedi 4 février 2012

Buenos Aires

L'enfant du pays !

Après l'Océanie, direction l'Amérique du Sud avec comme première destination : l'Argentine.
J'arriverai, au bout de 12h de vol, dans la capitale, Buenos Aires. C'est la 2ème ville d'Amérique du Sud la plus peuplée. Sao Paulo étant la première.
Personnellement, pas d'énorme dépaysement en arrivant ici, si ce n'est la langue. Ca reste une ville énorme où le béton prime sur la verdure des parcs et des quelques arbres plantés par l'homme dans le passé.
Arrivé ici, j'aurai la chance de faire la connaissance de Clara et Mariano, 2 Argentins avec qui je passerai pas mal de temps : que ce soit lors d'un verre dans un café, d'un concert de jazz, d'un anniversaire, ou d'une balade dans un parc.

Un des nombreux parcs à Buenos Aires 


Buenos Aires, "capitale" du tango.  

Petit concert "très latin" en pleine rue.

Clara, Mariano et Julie autour d'une bière locale... "Né terrip"

On m'a souvent mis en garde en me disant que Buenos Aires n'était pas la ville la plus sûre. Surtout dans les bus et les trains, concernant les pickpockets. Et bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que j'aurai eu l'occasion de m'en rendre compte. Dans le métro, vers midi, un homme, maître dans l'art de la substitution, ne s'est pas gêné pour s'emparer de mon portefeuille qui contenait mon argent, mes cartes et quelques souvenirs des pays traversés...
Ce jour-là, je devais me rendre dans le quartier de "La Boca". Quartier pas très sûr sauf dans les endroits touristiques. Je n'y serai finalement pas allé. Dommage car c'est un quartier bien coloré au pied du stade du mythique club de football des Boca Juniors.

Une trèèèèès longue file... Quelle peut donc être la raison de cette file ?
Les gens ne font qu'attendre le bus... Au lieu d'être regroupé comme 
un troupeau (comme chez nous), ils forment une belle file indienne.

Je suis assez étonné de voir à quel point tout est cher ici à Buenos Aires. On n'est pas très loin de nos prix européens. Assez étrange quand on sait que leurs salaires sont nettement inférieurs aux nôtres... On se demande comment ils s'en sortent. D'ailleurs, tout ce qui est électronique (ordinateur, appareil photo, GSM, lecteur MP3...) coûte la peau des fesses. C'est BEAUCOUP plus cher que chez nous. D'après Clara, la plupart des Argentins achètent sur ebay, à l'étranger, puisque cela coûte nettement moins cher.

Après quelques jours passés dans la capitale, je prends la direction du sud pour rejoindre El Calafate où j'entamerai un trek de 5 jours avec un Français et un Allemand.