lundi 5 mars 2012

Santiago

Après avoir quitté Temuco et passé une dizaine d'heures dans le bus, nous voici arrivés à Santiago, capitale du Chili. Si la ville compte moitié moins d'habitants que Buenos Aires, des ressemblances au niveau architectural mais également au niveau du "découpage" des rues sont présentes. Et la ville possède un... métro ! Mais avec moins de personnes et dans lequel on se sent plus en sécurité qu'à Buenos Aires. Et je ne suis pas le seul à le dire !

Vue sur Santiago depuis la colline "San Cristóbal".

Plus les jours passent et plus j'apprécie cette ville qu'est Santiago. Je comptais quitter l'hotel au bout de 2 jours et essayer du couchsurfing. Mais l'ambiance est si chouette que j'ai préféré allonger mon séjour. En plus l'hotel est très bien situé et la vue offerte depuis le balcon est magnifique. Les artistes de rue (comédiens, peintres, musiciens), les joueurs d'échecs, les fanatiques d'une certaine religion et les enfants qui se jettent dans la fontaine comme dans une piscine rendent cette "Plaza de Armas" très, très vivante.

La vue sur la "Plaza de Armas"depuis le balcon de l'hôtel. Place où :

La fontaine se transforme en piscine chaque après-midi...

Les musiciens agrémentent la vie des passants...

 Les peintres vendent leurs toiles...


 Le tarot est loin d'être une science exacte...

 Redonner une beauté à ses chaussures est possible...

 S'adonner aux échecs durant une pause est un plaisir...

Les gens s'arrêtent quelques minutes sur un des nombreux bancs de la place 
afin de voir défiler la vie de Santiago...

Chaque jour, ce sont les mêmes personnes que l'on retrouve aux mêmes endroits sur cette place. 
Le lendemain de notre arrivée à Santiago, Benoit et moi ferons le tour de la ville avec un guide "Free tour". Comme son nom ne l'indique pas, il n'est pas gratuit. Enfin, d'une certaine manière c'est gratuit... En fait la seule rentrée pour les guides, ce sont les "pourboires" que donnent les touristes. Et dès le début, le guide vous annonce, sans retenue, qu'en général, les "gringos donnent 5000 pesos chiliens (+/- 8€) de pourboires...

 
Partout dans la ville, on trouve un tas de "tags".

Mais pas ces "tags" fort moches qu'on peut trouver par chez nous. 
Ici, c'est nettement plus joli.

On y trouve aussi des artistes de rue qui profitent des feux rouges pour 
étaler leur talent et ramasser quelques pesos.

Si je m'attarde quelques jours à Santiago c'est pour 2 raisons.
La première, c'est pour récupérer mes cartes bancaires qui, au lieu de se trouver à l'Ambassade de Belgique à Santiago, sont à l'Ambassade de Belgique à Buenos Aires... Bravo à ma compagnie d'assurance pour avoir confondu Santiago et Buenos Aires... Je ferai donc l'aller-retour, en une journée, entre ces 2 capitales. Tous les déplacements (avions et taxis) seront payés par mon assurance... C'est quand même elle qui a fait la bourde, non ? Et quelle classe d'être accueilli à l'aéroport par un taximan en "costard cravate" alors que moi, je suis avec mon short et mon tee-shirt à trous...
La seconde raison c'est que le 2 mars, Roger Waters, bassiste de Pink Floyd vient en concert à Santiago. Le musicien britannique est en pleine tournée mondiale avec son bébé : l'ancien et tellement bon album "The Wall". Deux concerts sont au programme au stade national de Santiago. Ce seront les premiers concerts de la tournée sud-américaine. 


"Bring the boys back home", juste avant l'excellentissime "Comfortably numb".

Début du concert avec "In the flesh".

Quel spectacle il aura une nouvelle fois offert ! L'ambiance dans le stade montait au fur et à mesure que l'on se rapprochait du début du concert (21h30). Et aux premières notes de "In the flesh", la folie gagnait les fans présents dans l'enceinte. C'était assez incroyable !

A présent, retour en Argentine et plus précisément à Mendoza avant de rejoindre Cordoba. L'aventure au Chili est donc terminée... pour le moment. Car à coup sûr, je reviendrai pour rendre une visite à ces étranges "Moaïs", ces étranges statues monumentales présentes sur l'île de Pâques. Mais ça, ce sera dans quelques années...

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